Archives de catégorie : Conseils

Conseil d’entraînement – Numéro 10

pay-634914_1280Conseils, Entraînement

Établissez une routine d’entraînement (et n’en démordez pas).

L’entraînement, ou tout au moins l’activité physique, doit être une priorité absolue dans votre horaire quotidien.

Si les aléas de la vie vous obligent à modifier votre horaire une journée, faites en sorte que ce qui est affecté ne soit pas votre entraînement. L’activité physique est ce qui vous permettra de tenir le coup quand « la vie vous rend la vie dure », alors ne délaissez pas l’entraînement.

À la rigueur, raccourcissez la séance prévue, mais faites tout de même quelque chose.

Vous devez trouver du temps dans votre journée ? Coupez la télé, ou la lecture du journal, ou le temps passé sur Facebook, LinkedIn, etc. Ou repoussez au lendemain ce qui n’est pas vraiment urgent cette journée-là.

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Conseil d’entraînement – Numéro 9

Pensez « sécurité ».display-158392_1280

Surtout à l’entraînement, et surtout si vous êtes seul ou seule lors d’une longue sortie.

Penser sécurité englobe beaucoup de choses en fonction du sport que l’on pratique, de l’heure de la journée, et du temps de l’année.

Par exemple, vous ne devriez pas partir en solo nager dans une rivière ou un lac que vous ne connaissez pas très bien, et surtout sans équipement de flottaison s’urgence. (Il existe plusieurs bidules que l’on peut attacher sur soi, ou trainer avec soi, alors pas d’excuses.) Partez avec au moins une autre personne, et de préférence avec cette personne dans un kayak ou un canot qui se tient tout près de vous alors que vous nagez.

À la course, évitez d’écouter de la musique, surtout si vous êtes dans un coin moins passant où quelqu’un pourrait vous surprendre, ou si vous allez courir dans un quartier que vous ne connaissez pas. Également, la musique empêche d’entendre venir les autos, motos, et même les vélos qui pourraient vous frapper. (De plus, il est bénéfique de s’entraîner sans musique et d’écouter son corps, surtout si l’événement pour lequel on s’entraîne ne permet pas d’en écouter pendant la course…)

En vélo, assurez vous d’être bien visible, et soyez aux aguets des véhicules se dirigeant vers vous des deux directions. (Ils n’ont pas tous comme mission de frapper des cyclistes, en passant, mais il nous arrive de faire des manoeuvres d’urgence qui nous placent sur leur chemin, alors il est bon de savoir si il y a une voiture derrière soi.) Il vaut également mieux ne pas partir seul, et définitivement aviser ses proches de notre trajet projeté.

Bien d’autres choses encore, évidemment, mais si je peux offrir une simple règle générale servant de guide, c’est la suivante :

Pour maximiser sa sécurité, il faut être pleinement conscient de son environnement, à tout moment.

Ce sont donc les distractions, et l’inconnu, qu’il faut éviter, et être préparé à ce qui est connu ou prévisible.

Pensez-y, et faites attention.

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Conseil d’entraînement – Numéro 8

eight-146661_1280Même si ça peut paraître beaucoup à apprendre et à faire avant de passer aux « choses sérieuses » que sont la compétition et la performance, assurez-vous de maîtriser les techniques de base du sport que vous adoptez.

Pourquoi faut-il maîtriser ces techniques (que je vous devine me demander, un brin incrédule) ?

Il y a plusieurs excellentes raisons, dont les suivantes, en ordre décroissant d’importance :

  1. Ça diminue le risque de blessure,
  2. ça augmente l’efficacité des mouvements, donc la performance que l’on peut atteindre, mais aussi
  3. ça réduit le besoin de force musculaire brute, et d’endurance profonde, pour une performance donnée, et, finalement,
  4. ça diminue les chances d’avoir l’air con pendant une compétition ou un entraînement de groupe.

Admettez que personne n’aime avoir l’air con pendant une course, ou avec des copains d’entraînement, même si c’est la moins importante raison de maîtriser les techniques de notre sport. Je vous pardonnerais de penser que c’est peut-être la raison qui vous préoccupe le plus.

Alors, (je vous devine vous demandant), quelles sont ces techniques de base qu’il faut maîtriser ?

Très bonne question !

C’est d’ailleurs ce qui constituera le sujet des trois prochains conseils, pour la course à pied, le vélo, et la natation de triathlon, respectivement.

À bientôt !

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Conseil d’entraînement – Numéro 7

Prenez votre temps.number-437925_1280
C’est simple comme conseil, mais c’est en fait bourré de sens. Voici les trois principaux :

1) Soyez patient et laissez le temps faire les choses ; n’essayez pas d’aller trop vite dans votre progression. Surtout lorsqu’on est plus âgé, ou que l’on commence sur une base de sédentarité de longue date.

2) Entraînez-vous sur une base de temps ; votre corps ressent un stress physiologique durant l’entraînement, et il le ressent sur une base de durée, pas de distance. Alors planifiez vos entraînements sur une base de temps (comme 30 minutes, 45 minutes, etc.), écoutez votre corps au fil des entraînements, et laisse-le se développer à son rythme en le stressant raisonnablement, au lieu de lui imposer des performances arbitraires de distance.

3) Apprenez les choses dans l’ordre. Les “conseils” (des trucs et des astuces, vraiment, pas des conseils) des pros et des élites peuvent faire de petites différences pour des athlètes déjà bien expérimentés, si ce n’est pas votre cas, vous pouvez accomplir bien plus en maîtrisant d’abord la base de votre discipline sportive.

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Conseil d’entraînement – Numéro 6

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Bien que les entraînements de type intervalles soient excellents pour le cardio et la forme physique en général (voir le conseil d’entraînement #5), sans une bonne base d’endurance votre corps n’apprendra pas à utiliser ses lipides de façon optimale comme carburant. Vous n’aurez ainsi pas les réserves nécessaires à de très longs efforts, et vous ne pourrez pas vous sentir bien et fort au cours d’événements durant 3 heures et plus.

Donc, pour la majorité des gens « normaux » qui veulent faire un marathon ou un triathlon plus long qu’un triathlon « sprint », l’entraînement d’endurance doit être la composante principale du programme.

Devinez pourquoi Endurathlon s’appelle ainsi…

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Conseil d’entraînement – Numéro 5

pay-634910_1280Faire des intervalles, soit l’alternance de périodes à haute et à faible intensité pendant un entraînement, est sans aucun doute la meilleure façon d’améliorer son cardio, et à court terme, sa condition physique. (D’où la popularité marquée de très courtes séances avec beaucoup d’intensité, puisque ça ne demande pas beaucoup de temps, et on en ressent les effets bénéfiques.)

Pour bien faire ce genre d’entraînement, gardez en tête que pendant les phases à faible intensité, il faut vraiment aller lentement, et pendant les phases à haute intensité, il faut vraiment se donner. C’est la clef du succès, et ce, peu importe le sport.

Ne pas se donner à fond (ou tout au moins à l’intensité prescrite) pendant les phases à haute intensité ne donnera pas les résultats attendus. Garder une intensité trop élevée pendant trop longtemps, surtout lorsqu’on devrait être en phase à faible intensité, est une excellente façon de se blesser ; la récupération, au cours de ce genre de séance, est très importante (comme toujours).

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Conseil d’entraînement – Numéro 4

display-158387_1280Ne négligez pas la technique.

En entraînement pour des sports comme la course à pieds et le triathlon, la technique est aussi importante que l’endurance. En fait, les deux vont de pair.

Dans l’eau, ou l’hydrodynamisme est le facteur critique à la performance, une bonne technique (posture et mouvement) réduit la résistance que le corps rencontre à un point tel qu’il est plus efficace de développer sa technique que sa force musculaire pour aller plus vite et dépenser moins d’énergie.

En vélo et en courant, de bonnes techniques améliorent l’efficacité du mouvement (dépense énergétique moindre pour une vitesse donnée) et réduisent la probabilité de blessure.

Histoire de bien saisir, penser à l’analogie suivante :

Si vous voulez avoir une auto très performante (qui peut aller loin, ou vite, ou les deux), 
vous aurez beau y faire installer un très gros moteur (coeur et muscles très forts) et un très gros réservoir à essence (réserves d’énergie), si vos roues sont carrées (mauvaise technique), le voyage ne sera pas sans heurts et dégâts…

Mais n’ayez crainte : Ce n’est pas si compliqué que ça, la technique. Un bon coach peut vous apprendre…

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Conseil de l’entraîneur – Numéro 3

three-146658_1280Même s’il est parfois tentant d’en faire plus que l’entraînement qui est à l’horaire, parce qu’on se sent bien, ou que l’on pense en être capable, n’en faites rien!

Du moins, pas sans en avoir parlé avec votre entraîneur d’abord.

En faire plus est très rarement une bonne idée. En fait, la meilleure façon de nuire à votre progrès est d’éparpiller vos efforts en poussant trop fort, ou trop longtemps, au mauvais moment. Ou de faire simplement trop de volume et ne pas récupérer suffisamment.

Alors concentrez vous sur les entraînements à l’horaire, et faites confiance au temps et à la persistance; ça portera fruit, et ce sera plus sain à long terme que l’excès.

Les entraîneurs sont là pour vous aider à réussir. Encore faut-il suivre leurs conseils.

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Conseil de l’entraîneur – Numéro 2

number-437918_1280Ne lésinez pas sur l’échauffement.

Il est toujours nécessaire de préparer vos muscles à faire les efforts que vous demanderez d’eux en vous entraînant, mais c’est particulièrement important lorsque vous comptez faire du travail de haute intensité ou de vitesse.

Des muscles mal échauffés au préalable ne sont pas en mesure de fournir les contractions attendues, ou alors le font mais on causant plus de dommage (qui demande donc plus de temps de récupération, ou mène à une blessure si on le fait à répétition).

Prenez votre temps…

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Conseil de l’entraîneur – Numéro 1

Bon, on commence « les vrais affaires » là là…Entraînement, Exercise, Conseils

Bien s’entraîner, ce n’est pas d’en faire le plus possible, c’est de bien faire ce qu’on a à faire.

L’entraînement fonctionne sur le principe de fournir un stress au corps, et de le laisser récupérer pour se reconstruire afin d’être capable de gérer mieux ce genre de stress la prochaine fois.

Donc, par exemple, courir un peu plus longtemps ou un peu plus vite à chaque sortie, de sorte à ce que notre corps s’adapte.

Mais la clé, ou la clef si comme moi vous préférez, ce n’est pas d’en faire énormément (l’erreur que plusieurs commettent, surtout sans entraîneur pour les guider), mais de bien de se soumettre au bon genre de stress. Et de se donner le temps de récupérer.

De plus, il est difficile de s’adapter à plusieurs types de stress en même temps, d’où une périodisation des entraînements au cours d’une année.

Songez-y la prochaine fois que vous aurez envie d’en faire plus. Ou de faire toujours le même genre d’entraînement. Il y a un point où vous ne faites pas de progrès et risquez en fait de vous blesser (ou tout au moins de ne pas progresser aussi rapidement que serait possible)…

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